mercredi 20 juin 2007

Etre un bon serviteur

Lecture : 1Tim.4/6-11

Introduction

Les textes précédents nous mettent en garde contre les esprits séducteurs et les doctrines de démons. L’Esprit souligne expressément que c’est dans « les derniers jours ».

Il nous faut donc tenir compte, pour ce qui nous concerne, de cet important avertissement. Face aux faux enseignants avec leurs fausses doctrines nous devons être de bons serviteurs de Jésus-Christ.

A noter que le mot « ministre » venant du grec « diakonos », traduit par « diacre » en 1Tim.3/8, signifie : « celui qui sert ». L’accent étant mis non sur sa position sociale mais sur son activité.

Le mot « bon » peut signifier également : « compétent, capable, excellent. »

L’apôtre Paul décrit le portrait d’un bon serviteur de Christ dont la caractéristique est le souci du bien des autres : « En exposant ces choses aux frères… »

Trois éléments déterminants pour être un bon serviteur de Christ :

I. Sa nourriture spirituelle

Pour être fort physiquement l’homme doit se nourrir. Spirituellement, il doit en être ainsi (Matth.4/4 ; 1Pier.2/2).

Avant de nourrir les autres, il faut se nourrir soi-même d’abord – Cf. 1Tim.4/16 ; Rom.2/21.

A souligner :

les paroles de la foi : Rom.10/17 ; Cf. Matth.7/21-27

la bonne doctrine : Jude 3 ; Cf. 2Jn 7-10 ; voir : Eph.4/11-16

Autres textes à méditer : Deut.17/14-20 ; Josué 1/8 ; Esdras 7/10, 12 ; 2Tim.3/16-17

II. Son exercice spirituel

L’exercice physique est une bonne chose. Notre corps doit être en bonne santé afin de pouvoir servir Dieu efficacement (Cf. 3Jn 2).

Néanmoins, aussi important que soit l’exercice physique, l’exercice spirituel doit primer.

L’apôtre Paul s’inspire des athlètes de son époque pour encourager au développement de la vie spirituelle : 1Cor.9/24-25.

La piété c’est la vie centrée sur Dieu. C’est l’exercice par la prière, la lecture et la mise en pratique de la Parole de Dieu – Voir : 1Tim.4/11-16.

C’est la vie qui nous rend compétents pour le service de Dieu maintenant nous permettant de nous tenir sans honte devant le Seigneur : 2Tim.2/15 ; Matth.25/14-30.

III. Son travail spirituel

Tout homme en bonne santé est appelé à travailler. Voir : Prov.12/27 ; 2Thes.2/10.

A l’exemple de Son Maître (Marc.10/45), le croyant est sauvé pour servir (1Thes.1/9 ; Eph.2/8-10).

Le croyant travaille avec l’espérance d’une récompense éternelle. C’est pourquoi, il travaille jusqu’à épuisement et combat avec ardeur comme l’athlète aux jeux.

a) Travailler pour le Seigneur n’est pas une chose facile. Il a des critères et des règles à respecter – Act.6/3-5 ; voir : 1Tim.3/1-13 ; Tite 1/5-9.

b) Le combat : le mot original grec a donné en français : angoisse.

Le travail spirituel du croyant comprend l’angoisse pour les autres – Voir : Act.20/18-35 ; Col.1/28-29.

Travailler en combattant – cela signifie se consacrer pleinement et entièrement sur ce à quoi le Seigneur nous confie. Cela donne la pensée de consacrer son temps et son énergie. Il y a la notion d’effort à fournir.

Rappel : 2Tim.2/15

Matière à réflexion : Héb.6/10

Conclusion

Pour être un « bon serviteur », il nous faut donc une nourriture spirituelle, un exercice spirituel et un travail spirituel.

Ne pas oublier que nous devons rendre compte à Dieu – Matth.25/14-30.

Voir : 2Tim.4/7-8

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