1Sam.1
Introduction
Israël était à son déclin spirituel. Chacun faisait ce qui lui semblait bon (Juges 21/25). Un réveil s’impose ! Dieu a trouvé Son instrument : Anne, femme maltraitée et découragée mais qui priait.
I. Son origine
Anne signifie : « grâce » ou « supplication ».
L’Ecriture ne donne aucune précision quant à son origine. Qu’importe ! Dieu a transformé sa tristesse en joie et en bénédiction pour le pays tout entier.
A méditer : Gen.50/20 ; Deut.23/5 ; Rom.8/28
II. Son expérience sociale
1) Mariée et aimée de son mari Elkana
a) Elkana l’aimait. Mais il a dû prendre une autre femme, Peninna, parce que Anne était stérile.
b) La polygamie était permise par la Loi, mais tire son origine du péché et de la rébellion (Gen.4/19) et n’enlève pas ses conséquences : rivalité, division, malheur.
2) Peninna la mortifiait
Mortifier : Faire cruellement souffrir dans son amour propre (Dict. Robert)
Cette situation a rendu Anne tellement triste et amère qu’elle était in capable de manger (v.7).
3) Incomprise par Eli, le souverain sacrificateur – v.12-16
Quelle triste expérience vécue par Anne sur le plan social. Allait-elle se décourager outre mesure ?
III. Son expérience spirituelle
Quand sur le plan humain il n’y a plus rien à espérer, il y a encore une solution : Dieu – Ps.60/13-14 ; 34/5-7 ; Phil.4/6 ; 1Pier.5/7.
1) Anne eut recours à la prière
a) v.10-11 : Elle fit un vœu à l’Eternel.
Elle n’était pas égoïste dans sa requête. Aucun désir de vengeance contre Peninna.
Elle voulait simplement un fils qui Lui serait consacré.
b) v.12-13 : Elle était persévérante et sincère dans sa prière. C’était son cœur qui parlait – Cf. Ps.145/18-19.
2) Incompréhension et bénédiction d’Eli – v.12-18
a) Incompréhension ou manque de discernement d’Eli, un père indigne (1Sam.2/12-17,22,25,27-30)
Mais Anne ne faisait pas attention. Elle était habituée.
b) Eli se ressaisit et donne des paroles d’encouragement.
Anne repartit avec foi et dans la joie de l’Eternel.
La foi s’appuie sur la Parole de Dieu – Rom.10/17. Cf. 1Rois 8/24 ; Rom.4/19-20.
3) Naissance de Samuel – v.19-23
a) « L’Eternel se souvint d’elle »
Dieu a honoré la foi d’Anne. Cf. Héb.11/6.
b) « Elle enfanta un fils, qu’elle nomma Samuel »
Un nom qui honore Dieu et en même temps un témoignage d’exaucement de prière. Samuel signifie : « Dieu a exaucé »
4) Anne a voulu se dévouer à son fils – v.21-23
a) En Israël le sevrage se situe entre deux ou trois ans.
b) Elle voulut prendre la responsabilité de l’éducation morale et spirituelle de son fils avant de l’amener au Temple. Et nous connaissons le résultat : Samuel fut l’un des plus grands prophètes d’Israël.
Ne négligeons pas l’éducation de nos enfants : Prov.22/6,15 ; 23/13-14 ; 13/24 ; 20/11 ; 29/15 ; Deut.6/5-9.
5) Samuel présenté
a) à Eli – v.24-25
Les paroles de Anne sont simples, mais belles. L’enfant qui se tenait à son côté était un témoin vivant que Dieu exauce la prière.
b) à l’Eternel – v.28
En réponse à l’amour de Dieu, Anne désirait que Samuel serve Dieu toute sa vie. Aussi la laissa-t-elle à Silo au service du sanctuaire et pour sa formation auprès d’Eli (1Sam.2/11,18-21). Elle accomplit ainsi son vœu (1Sam.2/21).
IV. Matière à réflexion
« Lorsque l’Eternel eut visité Anne, elle devint enceinte, et enfanta trois fils et deux filles. Et le jeune Samuel grandissait auprès de l’Eternel » (1Sam.2/21).
On ne peut honorer Dieu, d’une manière ou d’une autre, sans être en retour béni et comblé de Ses riches bénédictions.
Cf. Prov.3/9-10 ; 11/24-25 ; Mal.3/10-12 ; Luc 6/38.
Conclusion
Ce sont les expériences les plus douloureuses de la vie qui favorisent la croissance et la maturité spirituelles du croyant – Cf. Héb.5/7-10 ; 12/11 ; Jacq.1/2-4.
Introduction
Israël était à son déclin spirituel. Chacun faisait ce qui lui semblait bon (Juges 21/25). Un réveil s’impose ! Dieu a trouvé Son instrument : Anne, femme maltraitée et découragée mais qui priait.
I. Son origine
Anne signifie : « grâce » ou « supplication ».
L’Ecriture ne donne aucune précision quant à son origine. Qu’importe ! Dieu a transformé sa tristesse en joie et en bénédiction pour le pays tout entier.
A méditer : Gen.50/20 ; Deut.23/5 ; Rom.8/28
II. Son expérience sociale
1) Mariée et aimée de son mari Elkana
a) Elkana l’aimait. Mais il a dû prendre une autre femme, Peninna, parce que Anne était stérile.
b) La polygamie était permise par la Loi, mais tire son origine du péché et de la rébellion (Gen.4/19) et n’enlève pas ses conséquences : rivalité, division, malheur.
2) Peninna la mortifiait
Mortifier : Faire cruellement souffrir dans son amour propre (Dict. Robert)
Cette situation a rendu Anne tellement triste et amère qu’elle était in capable de manger (v.7).
3) Incomprise par Eli, le souverain sacrificateur – v.12-16
Quelle triste expérience vécue par Anne sur le plan social. Allait-elle se décourager outre mesure ?
III. Son expérience spirituelle
Quand sur le plan humain il n’y a plus rien à espérer, il y a encore une solution : Dieu – Ps.60/13-14 ; 34/5-7 ; Phil.4/6 ; 1Pier.5/7.
1) Anne eut recours à la prière
a) v.10-11 : Elle fit un vœu à l’Eternel.
Elle n’était pas égoïste dans sa requête. Aucun désir de vengeance contre Peninna.
Elle voulait simplement un fils qui Lui serait consacré.
b) v.12-13 : Elle était persévérante et sincère dans sa prière. C’était son cœur qui parlait – Cf. Ps.145/18-19.
2) Incompréhension et bénédiction d’Eli – v.12-18
a) Incompréhension ou manque de discernement d’Eli, un père indigne (1Sam.2/12-17,22,25,27-30)
Mais Anne ne faisait pas attention. Elle était habituée.
b) Eli se ressaisit et donne des paroles d’encouragement.
Anne repartit avec foi et dans la joie de l’Eternel.
La foi s’appuie sur la Parole de Dieu – Rom.10/17. Cf. 1Rois 8/24 ; Rom.4/19-20.
3) Naissance de Samuel – v.19-23
a) « L’Eternel se souvint d’elle »
Dieu a honoré la foi d’Anne. Cf. Héb.11/6.
b) « Elle enfanta un fils, qu’elle nomma Samuel »
Un nom qui honore Dieu et en même temps un témoignage d’exaucement de prière. Samuel signifie : « Dieu a exaucé »
4) Anne a voulu se dévouer à son fils – v.21-23
a) En Israël le sevrage se situe entre deux ou trois ans.
b) Elle voulut prendre la responsabilité de l’éducation morale et spirituelle de son fils avant de l’amener au Temple. Et nous connaissons le résultat : Samuel fut l’un des plus grands prophètes d’Israël.
Ne négligeons pas l’éducation de nos enfants : Prov.22/6,15 ; 23/13-14 ; 13/24 ; 20/11 ; 29/15 ; Deut.6/5-9.
5) Samuel présenté
a) à Eli – v.24-25
Les paroles de Anne sont simples, mais belles. L’enfant qui se tenait à son côté était un témoin vivant que Dieu exauce la prière.
b) à l’Eternel – v.28
En réponse à l’amour de Dieu, Anne désirait que Samuel serve Dieu toute sa vie. Aussi la laissa-t-elle à Silo au service du sanctuaire et pour sa formation auprès d’Eli (1Sam.2/11,18-21). Elle accomplit ainsi son vœu (1Sam.2/21).
IV. Matière à réflexion
« Lorsque l’Eternel eut visité Anne, elle devint enceinte, et enfanta trois fils et deux filles. Et le jeune Samuel grandissait auprès de l’Eternel » (1Sam.2/21).
On ne peut honorer Dieu, d’une manière ou d’une autre, sans être en retour béni et comblé de Ses riches bénédictions.
Cf. Prov.3/9-10 ; 11/24-25 ; Mal.3/10-12 ; Luc 6/38.
Conclusion
Ce sont les expériences les plus douloureuses de la vie qui favorisent la croissance et la maturité spirituelles du croyant – Cf. Héb.5/7-10 ; 12/11 ; Jacq.1/2-4.
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