samedi 31 mars 2007

Hors contexte

Lecture : 2Samuel 6

Préambule
Etre « hors contexte » est non seulement gênant pour tous mais parfois dangereux. Concernant les Ecritures, nous savons que « un texte sorti de son contexte devient un prétexte » pour fonder toute sorte de doctrine. Mais il y a également certaine pratique dont nous ne sommes pas initiés qui peut être préjudiciable pour notre vie.
Nous étudions deux cas précis dans ce chapitre que nous pouvons qualifier de « hors contexte » :

I. Bonnes intentions mais mauvaise réalisation – v.1-11

Introduction
L’arche est le symbole de la présence de Dieu. C’est une chose sacrée que seules les personnes établies sont habilitées à ce service – Voir : Nomb.1/47-54.

Leçon : Les meilleures intentions au service de Dieu ne peuvent suffire à elles seules pour appeler la bénédiction divine ; il faut qu’elles soient accomplies selon les principes divins.

1) Principes divins

a) Personne n’a le droit de toucher les choses saintes exceptés ceux qui en sont chargés – Nomb.4/15 ; 1Chron.15/1-15.

b) Le geste d’Uzza démontre l’ignorance des principes divins ou bien l’absence de la crainte de l’Eternel – C’est un danger qui a une conséquence grave – Cf. Lév.10/1-2 ; 2Pier.3/14-18

2) Méthodes humaines
Le zèle et l’amour de David pour l’Eternel sont manifestes – 1Chron.13/1-8.

a) Instructions divines pour le transport des choses saintes : Nomb.7/9.

b) Méthode de David : Il avait adopté la façon de faire des Philistins, des incirconcis – 1Sam.6/7-8

Avertissement : Rom.12/1-2

Conclusion
S’il est vrai que chacun doit mettre au service des autres le don qu’il a reçu (1Pier.4/10-11), néanmoins il ne faut pas oublier les limites qui sont établies par la Parole de Dieu – 1Cor.4/6. Mise en garde : Nomb.12 ; 16

II. Dans la maison mais pas de la maison – V.12-23

Introduction
Le contexte de ce chapitre révèle un drame : La mort d’Uzza, frappé par Dieu. Le transport de l’arche doit être fait selon le principe établi par la Parole de Dieu (1Chron.15/11-16).
Cette fois-ci, David accomplit exactement ce que prescrit la loi de Dieu.

Leçon : Nos erreurs contribuent à remettre notre vie en conformité au plan et à la volonté de Notre Dieu, d’où : « … nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son propos. » (Rom.8/28 – Version Darby)

1) David dansait de toutes ses forces devant l’Eternel
L’émotion s’exprime de différentes façons.
La danse de David est loin de la danse autour du veau d’or (Ex.32/19)
Il était l’homme selon le cœur de Dieu (Act.13/22), rempli du Saint-Esprit (1Sam.16/13 ; 2Sam.23/1-2).

2) Mical, fille de Saül
Le mariage de David avec Mical c’est plus un mariage de raison que d’amour (1Sam.18/20-30). En fait, elle était plus amoureuse de ses décorations militaires que de l’homme de foi qu’était David (Cf. 1Sam.18/5-7).
On peut être dans un même lit et ne pas avoir la même foi (Cf. Luc 17/34)

3) « Mical, … le méprisa dans son cœur » (v.16)
Voir aussi : v.20-23
Elle était « hors contexte » ou « hors course ». Elle ne partage ni la même foi ni la même joie que David et le peuple manifestent à l’entrée de l’arche : « …elle regardait par la fenêtre ». Cf. Prov.18/1.

A comparer : Luc 15/25-32 – On peut être dans la même maison sans être de la maison.

Quelques encouragements à la communion fraternelle : Act.2/42-47 ; 4/31-32 ; Rom.12/15-16 ; 1Cor.12/26 ; Phil.2/1-4 ; 1Pier.3/8-17.

Conclusion
Avons-nous toujours la joie de venir à la Maison de Dieu afin de jouir avec les autres croyants les bienfaits de la communion fraternelle ? Ps.122/1 ; 133.

Réflexions :

Avoir de bonnes intentions, comme David, ne suffit pas. Il faut agir d’après ce qui est écrit dans la Parole de Dieu afin d’être conforme à Sa volonté.

Epouser un homme selon le cœur de Dieu ne fait pas une femme de Dieu. Il faut l’expérience d’une relation personnelle avec Celui qui est l’objet de notre louange.

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