Lecture : Ps.128
INTRODUCTION
Ce psaume, faisant suite au Ps.127, expose les conditions (v.1,4) d’un travail fructueux (v.2 a), du bien-être personnel (v.2 b) et d’un foyer heureux (v.3).
Quel homme (mari), en effet, n’éprouverait-il pas une joie (fierté) de voir son foyer prospérer :
- une femme comme une vigne féconde, elle n’est pas stérile
- des enfants comme des plants d’olivier, c’est-à-dire, en bonne santé
Un tel foyer démontre une bénédiction venant de l’Eternel conséquence de la responsabilité de l’homme :
- qui craint l’Eternel
- marche dans Ses voies (de l’Eternel)
- travail de ses mains (pourvoit aux besoins de son foyer)
HEUREUX L’HOMME QUI CRAINT L’ETERNEL
Sur le plan général, la crainte suppose, d’un côté, une personne ayant une autorité pour punir, et de l’autre, celle qui est inférieure, qui doit faire attention à ne pas transgresser les règlements établis sous peine d’une punition. Quelque part, c’est vrai qu’on réagit en conséquence par crainte (peur) d’un châtiment (Lire : Rom.13/1-7).
Toutefois, pour les véritables croyants, la crainte qu’il a pour Dieu n’est pas de ce type. D’autant plus, pour nous chrétiens, c’est-à-dire, ceux qui ont reçu Jésus-Christ comme leur Sauveur personnel, il est écrit : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (Rom.8/1). Un peu plus loin, l’apôtre de poursuivre : « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption par lequel nous crions : Abba ! Père ! L’Esprit Lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec Lui, afin d’être glorifiés avec Lui » (Rom.8/14-17). On n’a jamais vu, par exemple, un enfant qui a peur de son père. A moins que ce dernier soit, comme on le dit, un « bourreau d’enfants ». Mais ce n’est pas le cas pour Notre Dieu, Il est un Dieu bon.
Que veut dire donc « craindre l’Eternel » ? C’est une expression qui signifie : avoir une confiance respectueuse et entraînant la haine du mal. - Prov.8/13 ; 14/27 ; 16/6 ; 19/23 ; Ps.111/10.
Un mari responsable, c’est avant tout, un homme qui craint l’Eternel. Qui cherche à vivre d’une manière agréable à Dieu en se détournant du mal. En agissant ainsi il préserve son foyer de tout ce qui est mauvais, ce qui n’est pas à la gloire de Dieu. C’est l’époux idéal pour une femme qui a besoin d’amour et de sécurité.
Mon frère, où en es-tu dans tes sentiments vis à vis de Dieu ? As-tu la crainte de l’Eternel dans le sens biblique du terme : avoir une confiance respectueuse de Dieu et se détournant du mal pour Lui être agréable ?
QUI MARCHE DANS SES VOIES
Un mari responsable ce n’est pas seulement un homme qui craint l’Eternel mais aussi un homme qui règle sa vie d’après le conseil de la Parole de Dieu. Le Ps.112/5 dit : « Heureux l’homme qui exerce la miséricorde et qui prête, qui règle ses actions d’après la justice ». La justice, selon la Bible, signifie ce qui est conforme au plan et à la volonté de Dieu, le seul qui est juste. Régler ses actions d’après la justice c’est marcher selon les principes établis par la Parole de Dieu. Le conseil que le Psalmiste adresse aux jeunes peut concerner tous les croyants, sans exception : « Comment le jeune rendra-t-il pur son sentier ? En se dirigeant d’après Ta Parole » (Ps.119/9). Nous devons également méditer ce que l’apôtre écrit à Timothée : « Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne » (2Tim.3/16-17 – Version à la Colombe).
Marcher dans les voies du Seigneur c’est donc régler sa marche en conformité à la Parole de Dieu. Selon l’expression de Job : « Mon pied s’est attaché à Ses pas ; j’ai gardé Sa voie et je n’en ai pas dévié. Je n’ai pas altéré les commandements de Ses lèvres ; j’ai fait plier ma volonté aux Paroles de Sa bouche » (Job 23/11-12 – Version à la Colombe).
Quelqu’en soit sa maturité spirituelle, un mari responsable doit aimer lire, méditer et pratiquer la Parole de Dieu s’il veut que sa vie spirituelle et son foyer soient stables (Voir : Matth.7/24-27). Nous n’ignorant pas en effet, surtout en notre siècle actuel, l’œuvre de Satan qui cherche à détruire les cellules familiales. Relevons donc le défi en prenant l’Epée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu (Eph.6/17) et combattons avec la force et la puissance que nous donne le Saint-Esprit (Zach.4/6) pour préserver notre foyer.
QUI TRAVAILLE DE SES MAINS
S’il y a une chose qu’un mari responsable ne doit pas oublier : c’est à lui qu’incombe la responsabilité de nourrir et de prendre soin de sa femme. C’est l’enseignement même que l’apôtre Paul donne dans Eph.5/28-29, en mettant en parallèle l’exemple de Jésus, Modèle par excellence, vis à vis de l’Eglise : « C’est ainsi que le mari doit aimer sa femme comme son propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Car jamais personne n’a haï sa propre chair, mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Eglise ».
Contrairement à ce que certains pensent, le travail n’est pas la conséquence du péché mais une activité voulue de Dieu, avant même que le péché n’entre dans le monde (Voir : Gen.2/15 ; 2Thes.3/10-12). Dans un monde où la paresse est de plus en plus développée ; un monde « presse bouton », où tout s’obtient en appuyant simplement sur un bouton, le croyant doit veiller. Restons conforme à l’enseignement de l’Ecriture. Le livre des Proverbes nous donne des enseignements édifiants dans ce domaine : « Le paresseux ne rôtit pas son gibier ; mais le précieux trésor d’un homme c’est l’activité » (Prov.12/27). Et comme on dit parfois, on apprend souvent d’un plus petit que soit, méditons Prov.6/6-11 : « Va vers la fourmi, paresseux ; considère ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, ni inspecteur, ni maître ; elle prépare en été sa nourriture, elle amasse pendant la moisson de quoi manger. Paresseux, jusqu’à quand seras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil ? Un de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir !... Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, et la disette, comme un homme en armes ».
RESULTAT
« …tu es heureux et tu prospères. Ta femme est comme une vigne féconde à l’intérieur de ta maison ; tes fils sont comme des plants d’olivier, autour de ta table. C’est ainsi qu’est béni l’homme qui craint l’Eternel » (Ps.128/2b-4).
Il n’est pas nécessaire de faire un commentaire, le texte parle de lui-même.
Que Dieu bénisse tous les maris responsables et interpelle ceux qui ont besoin de revenir aux principes établis par la Parole de Dieu.
Pensée : Quand l’homme, en tant que mari, est responsable, cela se reflète sur sa maison (famille).
jeudi 29 mars 2007
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